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Selon la loi Climat et Résilience, récemment adoptée, la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers doit être divisée par deux dans la prochaine décennie. La loi prévoit la possibilité d’adaptations territoriales et conforte le rôle des observatoires du foncier. Ce nouveau cadre juridique aura des conséquences majeures pour tous les acteurs du foncier, de l’aménagement et de la promotion publique et privée dans notre région et devra trouver sa traduction dans le Sdrif en cours de révision.
Pour éclairer ce débat, l’ORF conduit un groupe de travail sur « Sobriété foncière et développement urbain » coprésidé par Gilles Bouvelot, directeur général de l’Epfif et Benoist Apparu, président d’In’li. L’enjeu est de concilier les objectifs de limitation de l’artificialisation et de préservation de la biodiversité, avec les besoins du développement urbain, dans une logique de rentabilisation des équipements publics et des réseaux de transport en commun.
- Quelles seraient les conséquences économiques, sociales, urbaines et spatiales d’un régime plus contraignant sur la consommation foncière ?
- Quels impacts sur le cadre de vie des franciliens ?
- Comment maintenir un rythme de production de logements répondant aux différentes composantes de la demande, tout en préservant un tissu économique au cœur de la région ?
- Avec quels leviers sur l’investissement, quels outils juridiques ou financiers, et quels dispositifs dans les documents d’urbanisme ?
Une table ronde de 10 à 12 heures permettra de rendre compte de l’avancement des travaux du groupe et d’engager un débat avec notamment Jean-Baptiste Butlen, sous-directeur de l'aménagement durable, DGALN, Marc Villand, président directeur général du groupe Interconstruction et président de la FPI Île-de-France, Gilles Bouvelot, directeur général de l'EPFIF.
La table ronde sera précédée de la rencontre conjoncture (9h-10h) avec une présentation de la note de conjoncture sur les marchés fonciers et immobiliers franciliens.
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